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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 19:33

  Ecoles et lycées :

 

 

 Points litigieux

 

Le rôle des établissements scolaires.

 

      

 

  Constat(s)

 

- L’école (ou le lycée) est perçue comme un lieu clos réservé aux enfants.

La fonction de l’école est la transmission des savoirs et des savoirs- faire.

 

 

 

Analyse

 

- Vision classique et réductrice du rôle de l’école, du collège et du lycée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Proposition(s)

 

* Inscrire l’enseignement dans une perspective de

développement des compétences :

 

* Ouvrir largement les collèges et les lycées en dehors

des jours et heures de classe pour en faire de véritables

« maisons des savoirs et de la formation ».

 

* Supprimer toute limite d’âge à tous les niveaux de l’Éducation 

: accepter dans les classes des élèves et des adultes en reprise d’études.

 

* Vulgariser la notion de « formation tout au long de la vie »

 

- La formation tout au long de la vie est un continuum

entre la formation initiale, générale ou professionnelle,

et l’ensemble des situations où s’acquièrent des compétences

 : actions de formation continue, activités professionnelles,

 implications associatives ou bénévoles.

Elle inclut les démarches d’orientation, de bilan,

d’accompagnement vers l’emploi, de  formation et

de validation des acquis de l’expérience.

 

[référence : Philippe Meirieu]

 

 

 

Points litigieux

 

Architecture des écoles.

 

    

  Constat(s)

 

 

- L’École de la République s’est construite en empruntant ses

modèles architecturaux à la caserne et au couvent.

 

 

 

Analyse

 

« Après chaque cours, les élèves se répandent dans les couloirs

 et les autres lieux anonymes : ils sont abandonnés à eux-mêmes

 et aux effets pervers d’une collectivité informe, petits et grands

 mélangés, les plus vulnérables subissant les pressions des

 plus forts, si ce n’est des bandes qui font régner leur loi »

http://www.meirieu.com/FORUM/chomel-violence%20scolaire.pdf ]

 

 

 

 

Proposition(s)

 

* Regrouper les classes d’un même niveau dans un lieu indépendant

des autres niveaux, par exemple: bâtiment, étage, de manière à

créer un espace vraiment appropriable.

 

[Philippe Meirieu :

http://www.meirieu.com/FORUM/chomel-violence%20scolaire.pdf ]

 

 

Points litigieux

 

 

               Les bulletins : oui mais !!!

   

Constat(s)

 

- Les bulletins ou les carnets de notes reflètent

approximativement le niveau de l’élève et non pas

sa personnalité.

 

 

 

Analyse

 

 

 

- Une pédagogie bancaire dans tous les sens du terme.

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- Un « livret de compétences » pour chaque élève : valoriser

 ses compétences, ses succès, ses capacités :

souligner ses points forts.

[ L’idée est de Martin Hirsch]

 

 

Points litigieux

 

L’orientation

   

  Constat(s)

 

- Orientation souvent arbitraire ou imposée.

 

 

Analyse

 

 

- Absence d’une politique éducative claire.

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

* Repenser les dispositifs d’orientation dans le cadre d’une

véritable éducation aux choix tout au long de la scolarité ;

  augmenter significativement au collège l’enseignement de

 la technologie en la centrant sur les métiers, afin

de permettre aux élèves de choisir des voies professionnelles

par intérêt et non par défaut.

 

[Référence : Philippe Meirieu]

 

 

Points litigieux

 

Deux professeurs en classe, et alors ?

 

Constat(s)

 

-  Parfois, une matière s’enseigne mieux à deux !

 

 

Analyse

 

 

- Un rendement pédagogique prouvé.

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- Avec deux enseignants en classe, l’élève bénéficiera

d’un encadrement plus serré et d’une structure d’enseignement

plus variée.

[expérience appliquée dans

 les pays nordiques]

 

 

 

Points litigieux

 

Le ludisme ?

   

Constat(s)

 

-  Absence de certaines activités ludiques importantes :

 le jeu d’échecs par exemple.

 

 

Analyse

 

 

- Des apports pédagogiques incontestables :

http://echecs31.over-blog.com/article-33386909.html

 

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- « En Russie et au Québec, les échecs s’enseignent à l’école :

A l’époque de l’engouement pour l’introduction des

« mathématiques modernes » à l’école, le Ministère de l’Education

 du Canada a approuvé le programme intitulé

«Defi-mathématique » dont le projet «Echecs et Maths »

 était l’un des six éléments (1984). Les échecs étaient intégrés

 au programme de mathématiques, dans lequel une heure

par semaine était réservée à ce jeu. Pour l’année 1987-88,

cet enseignement a touché 35000 élèves des écoles

 primaires »  : http://mapage.noos.fr/turgen/enseignants/Echecs.html

 

 

 

Points litigieux

 

 

Les élèves en difficulté ( dans les écoles maternelles

 et en 1ère année primaire) ?

 

   

Constat(s)

 

- Absence des réflexes “ communicatifs ”.

 

 

Analyse

 

 

- Surdité légère, moyenne ou profonde,  troubles de la vision,

myopie, daltonisme, retard mental, etc

 

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- Examens et contrôles médicaux réguliers : diagnostic précoce

de l’handicap physique ou mental chez l’apprenant :  surdité,

 myopie, retard mental, etc

 

[Daniel Pennac]

 

 

 

Points litigieux

 

Le trio infernal : La télé, le PC et le portable.

 

  

 Constat(s)

 

 

-  Nos enfants sont des téléphages, des esclaves dociles

du pc et du portable.

 

Analyse

 

 

- Dispersion de l’attention chez l’apprenant, manque de

concentration : « nos élèves ne sont plus fils/filles de paysans

 et se couchent donc pas à 20H00. En plus, ils sont toujours

sollicités pour rester éveillés par la TV »  [Meirieu.]


 http://www.meirieu.com/ARTICLES/sideration_Meirieu.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- « Nous avons par exemple réfléchi, lors d’un atelier, à ce que

 pourrait être un cahier des charges de la télévision publique, qui

permettrait la diffusion d’un journal télé pour les enfants ou de

 films en version originale sous-titrée et qui limiterait la publicité

avant et après les programmes destinés aux enfants.

Car la question de l’environnement psychique de l’enfant est

indissociable de la réflexion sur l’éducation » [Meirieu.]

 

- L’éducation aux médias : « Nous devons permettre [aux élèves]

de décoder a minima les contenus qu’ils absorbent et de comprendre

 un peu les mécanismes que les industries de programmes utilisent

avec eux pour les conduire à l’addiction et à la consommation

 pulsionnelle. Il est, essentiel, par exemple, de ne pas laisser

 fonctionner la sidération à l’égard de l’imagerie dominante

dans de nombreux jeux vidéo où la symbolique celtique cache

 mal l’exaltation d’un paganisme dominé par la loi du plus fort

et la loi du plus mâle. Il est important aussi de permettre aux

élèves de mesurer les dangers de l’accélération des

images et des effets du bombardement auquel ils sont soumis »

 

- «  Il serait encore plus utile de réfléchir à la manière de

développer des usages alternatifs et actifs d’Internet

ainsi que des activités sportives et culturelles qui puissent

réellement rivaliser avec lui. Dans la même perspective,

 il faudrait prendre la mesure de l’importance du développement

des jeux vidéo (dont le budget dans le monde dépasse,

aujourd’hui, celui du cinéma) : certains sont très formateurs,

 permettent de découvrir des connaissances nouvelles,

suscitent la pensée anticipatrice et planificatrice…

 mais d’autres sont mortifères. Il ne suffit pas d’en dénoncer

les effets pervers à la cantonade : il faut une vraie autorité

 de régulation, une véritable sensibilisation auprès des enseignants

comme des parents, des lieux de pratique collective avec

 des animateurs formés, des échanges intergénérationnels –

en particulier avec les seniors – pour permettre aux jeunes

de prendre de la distance avec ce qu’ils font. Bref,

il faut une politique éducative. Une authentique politique

de prévention… ce qui est, au fond, la même chose. » [Meirieu]

 

http://www.meirieu.com/ARTICLES/fadben_eduquer_aux_medias.pdf


 

 

 

Points litigieux

 

 

L'éducation à la sécurité routière à l'école ???

 

 

   

   Constat(s)

 

- Absence totale de ce type d’éducation dans les écoles

 tunisiennes.

 

Analyse

 

 

- La mise en place d'une éducation précoce à la sécurité

routière favorise dès l'école maternelle la construction

 d'une conscience citoyenne.

- L’objectif est d’éveiller chez les apprenants les réflexes

routiers.

 

 

 

 

Proposition(s)

 

 

 

 

- « Réalisé à partir des différents domaines d'activités ou des

 différentes disciplines, l'apprentissage des règles de sécurité

 routièrepar les élèves des écoles maternelles et élémentaires relève de plusieurs registres d'objectifs :

- des objectifs de l'ordre des savoirs, de la connaissance des règles de circulation, de sécurité,

- des objectifs de l'ordre des savoir-faire qui supposent la mise en œuvre d'opérations cognitives

de haut niveau comme anticiper, traiter l'information, mener en parallèle plusieurs actions,

- des objectifs de l'ordre des comportements comme être respectueux des autres usagers. »

Source : http://eduscol.education.fr/cid45635/l-education-securite-routiere-ecole.html

 

 

Points litigieux

 

Etre et paraître ?

 

 

   

  Constat(s)

 

- Les différences sociales apparaissent au sein de la classe à

travers l’aspect vestimentaire. Parfois, la classe devient la scène

de la lutte des « classes » :

 clans des fils de pauvres VS clan des fils de riches !!!!

 

 

Analyse

 

 

-  L'habillement  a 3 fonctions : utilitaire (fonctionnelle),

sociale (statut social) et sexuelle (attirance).  

 

 

Proposition(s)

 

 

 

- Chaque école doit fixer son propre code vestimentaire.

http://www.avh.montreal.qc.ca/fra/schule/schulordnung/schulkleidung.html



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